Kafuka
La nuit enceinte
des marches en pierre
une forte pente qui mène au jardin
où les parfums des rosiers
enlacent les criquets
les pousses vertes du jour
murmurent
amoureuses
des racines des arbres des manguiers
au loin
gémissent les champs de canne à sucre
la terre encore molle
do tempo das águas
tes mains rugueuses
qui me caressent
en étincelles éparses
filant vers le ciel
tes jambes souples
que je devine
arquées
sous mes yeux mi-clos
des filets de voix
dans la maison voisine
des cliquetis de bracelets
d’un lieu d’eau à l’autre
et puis
ta respiration suave
sur mon cou mes mèches
pour m’endormir.
270208
Carla Ferro
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